Reprise du chantier Spitfire Mk XVIe
4 participants
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Re: Reprise du chantier Spitfire Mk XVIe
bonjour pascal je vois que tu a très bien avancé il est magnifique et le pilote est sublime
très beau travail mes félicitation bonne journée a plus le bonjour a ta petite famille
très beau travail mes félicitation bonne journée a plus le bonjour a ta petite famille
miro- Messages : 39
Date d'inscription : 22/03/2020
Re: Reprise du chantier Spitfire Mk XVIe
Bonjour JJ,
Oui, le mastic pâte légère est un mastic acrylique et on le peint sans problème avec des peintures acryliques.
En plus en fine couche il reste assez élastique pour supporter de légères déformation donc sauf en cas de crash, il est rare qu'il saute ou qu'il se fissure.
Pour ceux qui ne vont pas sur la page Facebook du club, voici à quoi le Spitfire ressemble à ce jour :
L'avion porte les marquages du Spitfire Mk.XVIe N° de série TB247 immatriculé GWoW.
Avion appartenant au 340th Free French Squadron "île de France" en 1945 et qui était piloté par Jacques REMLINGER, le grand copain de Pierre CLOSTERMANN.
La seule photo connue du vrai :
Pilote fait sur mesure à l'imprimante 3D :
et actuellement en cours de peinture :
Voilà voilà...
C'est fou comme dès qu'on reprend le boulot les projets avancent moins vites !!
Oui, le mastic pâte légère est un mastic acrylique et on le peint sans problème avec des peintures acryliques.
En plus en fine couche il reste assez élastique pour supporter de légères déformation donc sauf en cas de crash, il est rare qu'il saute ou qu'il se fissure.
Pour ceux qui ne vont pas sur la page Facebook du club, voici à quoi le Spitfire ressemble à ce jour :
L'avion porte les marquages du Spitfire Mk.XVIe N° de série TB247 immatriculé GWoW.
Avion appartenant au 340th Free French Squadron "île de France" en 1945 et qui était piloté par Jacques REMLINGER, le grand copain de Pierre CLOSTERMANN.
La seule photo connue du vrai :
Pilote fait sur mesure à l'imprimante 3D :
et actuellement en cours de peinture :
Voilà voilà...
C'est fou comme dès qu'on reprend le boulot les projets avancent moins vites !!
Pascal c.- Messages : 11
Date d'inscription : 19/03/2020
Re: Reprise du chantier Spitfire Mk XVIe
bonjour pascal belle réalisation est ce que le polyfilla vas tenir a la peinture je suppose quelle est a l'eau
miro- Messages : 39
Date d'inscription : 22/03/2020
Re: Reprise du chantier Spitfire Mk XVIe
jm serment a écrit:Il est beau ce spit, tu maitrises le dépron!
Tu devrais avoir le temps de le finir... (tu as jusqu'au 11 mai!)
J'espère y arriver... en tout cas j'essaie !
Aujourd'hui ce fut la petite séance de mastico-ponçage que j'avais promise au fuselage pour "gommer" autant que possible le relief du papier Kraft avant mise en peinture.
Barbouillage au Pollyfila pate légère dilué à l'eau :
Puis ponçage fin :
Au touché on ne sent plus la transition depron/papier, on verra comment ça ressort après un coup de peinture..
Pascal c.- Messages : 11
Date d'inscription : 19/03/2020
Re: Reprise du chantier Spitfire Mk XVIe
Il est beau ce spit, tu maitrises le dépron!
Tu devrais avoir le temps de le finir... (tu as jusqu'au 11 mai!)
Tu devrais avoir le temps de le finir... (tu as jusqu'au 11 mai!)
jm serment- Messages : 34
Date d'inscription : 18/03/2020
Re: Reprise du chantier Spitfire Mk XVIe
Salut Gigi,
Voici :
Le master a été tracé dans un morceau de tasseau de pin en vue de coté et découpé au plus près de ce qu'il m'était possible de faire, puis j'ai reporté la vue de dessus SOUS le master (car c'était la seule partie encore plate) et mis à la forme.
Ensuite, on y va joyeusement à la rappe à bois pour dégrossir la forme de la bulle :
Après quelques heures de "muscu", on passe à la lime puis à la poncette pour affiner la forme :
Le but est d'arriver à un état de surface le plus lisse possible.
Ensuite, il faut préparer un cadre dans une chute de bois (médium) d'une grosse dizaine de millimètres d'épaisseur à minima car on va pas mal pousser dessus et plus large que la verrière de plusieurs centimètres tout autours (4 à 5 cm mini)
On y trace la vue de dessus de la verrière puis après découpage, on vérifie que le master passe bien dans la forme (prévoir quelques millimètres d'espace).
A chaque angle d'un des coté, planter 4 clous ou tiges filetées ou cales ils servirons de pieds pendant que la pièce sera au four.
De l'autre coté on fixe la plaque de plastique qui va servir à faire la bulle. j'avais utilisé un pistolet agrafeur mais ce n'est pas l'idéal car parfois le plastique se déchire au niveau des agraphes. Un autre cadre boulonné et prenant la plaque de plastique en sandwitch marcherait mieux, je pense.
On passe en cuisine :
Si tu n'as pas un vieux four pas trop utilisé sous la main, attendre que Madame ne soit pas là pendant un long moment... ça vaut mieux...
Faire chauffer le four entre 180 et 220° (faire des essais préalable sur le plastique qu'on va utiliser car si on chauffe trop ou trop longtemps, le plastique devient opaque ou se perce et si on ne chauffe pas assez ou pas assez longtemps... il reste trop raide pour se mouler correctement sur la forme.
On place en suite le cadre porteur de la feuille de plastique dans le four posée sur les pieds qu'on lui a fabriqué (4 clous ou tiges filetées ou cales, etc) - donc coté feuille de plastique vers le haut et on surveille.
Quand la feuille de plastique approche de la bonne température, elle commence à faire le ventre en de détendant et descend dans la découpe du cadre.
C'est là le moment critique : si c'est pas assez chaud, on n'arrivera pas à tirer la verrière correctement, si c'est trop chaud en quelques secondes le plastique s'opacifie.
Quand tu estimes être "au bon temps de cuisson" (j'ai fait pas mal d'essais avec un chrono à coté)
Tu prends ta paire de gants anti chaleur, tu prends le cadre, le tourne rapidement pour mettre la feuille de plastique vers le bas et tu plaque le tout sur la forme que tu auras préalablement bien fixé à l'étau ou sous laquelle tu auras fixé des rehausses suffisamment stables et hautes pour te permettre d'appuyer TRES FORT dessus et de faire passer le cadre plusieurs centimètres SOUS la forme.
Une fois terminé, on arrive à ceci :
On laisse en suite bien refroidir pour ne pas se bruler et on dégage la forme en bois :
Il ne reste plus qu'à découper doucement l'excès de plastique autours de la future verrière.
Certaines formes sont plus faciles à mouler que d'autres. Plus il y a de distance entre le haut et le bas de la bulle et de formes complexes, plus c'est compliqué..
J'avais eu un meilleur résultat sur la verrière de mon petit Cap 232
A un mètre, on ne voit quasiment pas les défauts "optiques" de la verrière
Et une fois en vol, ça reste très acceptable
Voici :
Le master a été tracé dans un morceau de tasseau de pin en vue de coté et découpé au plus près de ce qu'il m'était possible de faire, puis j'ai reporté la vue de dessus SOUS le master (car c'était la seule partie encore plate) et mis à la forme.
Ensuite, on y va joyeusement à la rappe à bois pour dégrossir la forme de la bulle :
Après quelques heures de "muscu", on passe à la lime puis à la poncette pour affiner la forme :
Le but est d'arriver à un état de surface le plus lisse possible.
Ensuite, il faut préparer un cadre dans une chute de bois (médium) d'une grosse dizaine de millimètres d'épaisseur à minima car on va pas mal pousser dessus et plus large que la verrière de plusieurs centimètres tout autours (4 à 5 cm mini)
On y trace la vue de dessus de la verrière puis après découpage, on vérifie que le master passe bien dans la forme (prévoir quelques millimètres d'espace).
A chaque angle d'un des coté, planter 4 clous ou tiges filetées ou cales ils servirons de pieds pendant que la pièce sera au four.
De l'autre coté on fixe la plaque de plastique qui va servir à faire la bulle. j'avais utilisé un pistolet agrafeur mais ce n'est pas l'idéal car parfois le plastique se déchire au niveau des agraphes. Un autre cadre boulonné et prenant la plaque de plastique en sandwitch marcherait mieux, je pense.
On passe en cuisine :
Si tu n'as pas un vieux four pas trop utilisé sous la main, attendre que Madame ne soit pas là pendant un long moment... ça vaut mieux...
Faire chauffer le four entre 180 et 220° (faire des essais préalable sur le plastique qu'on va utiliser car si on chauffe trop ou trop longtemps, le plastique devient opaque ou se perce et si on ne chauffe pas assez ou pas assez longtemps... il reste trop raide pour se mouler correctement sur la forme.
On place en suite le cadre porteur de la feuille de plastique dans le four posée sur les pieds qu'on lui a fabriqué (4 clous ou tiges filetées ou cales, etc) - donc coté feuille de plastique vers le haut et on surveille.
Quand la feuille de plastique approche de la bonne température, elle commence à faire le ventre en de détendant et descend dans la découpe du cadre.
C'est là le moment critique : si c'est pas assez chaud, on n'arrivera pas à tirer la verrière correctement, si c'est trop chaud en quelques secondes le plastique s'opacifie.
Quand tu estimes être "au bon temps de cuisson" (j'ai fait pas mal d'essais avec un chrono à coté)
Tu prends ta paire de gants anti chaleur, tu prends le cadre, le tourne rapidement pour mettre la feuille de plastique vers le bas et tu plaque le tout sur la forme que tu auras préalablement bien fixé à l'étau ou sous laquelle tu auras fixé des rehausses suffisamment stables et hautes pour te permettre d'appuyer TRES FORT dessus et de faire passer le cadre plusieurs centimètres SOUS la forme.
Une fois terminé, on arrive à ceci :
On laisse en suite bien refroidir pour ne pas se bruler et on dégage la forme en bois :
Il ne reste plus qu'à découper doucement l'excès de plastique autours de la future verrière.
Certaines formes sont plus faciles à mouler que d'autres. Plus il y a de distance entre le haut et le bas de la bulle et de formes complexes, plus c'est compliqué..
J'avais eu un meilleur résultat sur la verrière de mon petit Cap 232
A un mètre, on ne voit quasiment pas les défauts "optiques" de la verrière
Et une fois en vol, ça reste très acceptable
Pascal c.- Messages : 11
Date d'inscription : 19/03/2020
Re: Reprise du chantier Spitfire Mk XVIe
bonjour pascal beau travail tu m'expliqueras la technique pour faire la bulle car je la trouve très bonne
miro- Messages : 39
Date d'inscription : 22/03/2020
Re: Reprise du chantier Spitfire Mk XVIe
Félicitations.... ça représente beaucoup de travail .
Je vois que tu as utilisé la même technique que moi avec depron entoile papier kraft .
Je vois que tu as utilisé la même technique que moi avec depron entoile papier kraft .
Re: Reprise du chantier Spitfire Mk XVIe
Puis je me suis dit qu'une bulle transparente serait pas mal donc... je me suis lancé dans la fabrication d'un master en bois :
Le moins pire des essais fait avec des feuilles de plastique trop épais trouvées au brico marché du coin à l'époque :
C'est à partir de là que ça a commencé à se compliquer vraiment :
La fabrication des Karman de raccord aile/fuselage :
Après pas mal d'essais plus ou moins fructueux et la réalisation de nombreux gabarits en papier, j'ai fini par opter pour une construction en un seul morceau à base de balsa plume de 1mm mis en forme "sous contrainte" - c'est là qu'on apprécie la cyano pour poser des points qui permettent en suite de venir "couler" un filet d'époxy pour assurer une bonne fixation de la pièces aux endroits stratégiques...
Il n'y a qu'à partir de cette étape là que le Karman a commencé à conserver sa forme si on enlevait l'aile !
Voilà le résultat fini :
Comme le balsa plume de 1mm est TRES fragile, j'ai fais quelques renforts internes en dépron et comme ça ne suffisait toujours pas... J'ai fini par tout noyer dans de l'enduit à reboucher Pollyfila pâte légère dilué à l'eau. Au final, une fois sec ça ne pèse qu'une poignée de grammes et la pièce est considérablement plus solide.
Ajustage de la verrière :
Confection des saumons en balsa léger :
Fabrication de nouveaux radiateurs d'intrados - en balsa dur - puisqu'ils serviront de "patins" lors du retour au sol - et début d'entoilage de l'aile au papier Kraft pour protéger la surface lors des atterrissages :
J'ai du revoir en suite la taille de la trappe d'accès supérieure car celle que j'avais prévue initialement était trop petite et m'obligeait à démonter l'aile pour pouvoir changer de batterie :
Du coup... il a fallu renforcer le fuselage par entoilage au Kraft sur des zones critiques qui avaient perdu de leur rigidité :
Et, bien entendu, refaire un nouveau capotage supérieur...
Depuis 2014 qu'il était remisé, l'entoilage commençeà se décoller par endroit donc je vais encore avoir pas mal de taf pour reprendre tout ça, y compris une grosse séance de mastico-ponçage pour essayer de lisser l'épaisseur du papier Kraft sur les zones entoilées du fuselage avant de pouvoir le mettre en peinture...
En attendant, l'aile a reçu son gris clair sur l'intrados :
et une première couche de Gris moyen sur le dessus :
A suivre...
Le moins pire des essais fait avec des feuilles de plastique trop épais trouvées au brico marché du coin à l'époque :
C'est à partir de là que ça a commencé à se compliquer vraiment :
La fabrication des Karman de raccord aile/fuselage :
Après pas mal d'essais plus ou moins fructueux et la réalisation de nombreux gabarits en papier, j'ai fini par opter pour une construction en un seul morceau à base de balsa plume de 1mm mis en forme "sous contrainte" - c'est là qu'on apprécie la cyano pour poser des points qui permettent en suite de venir "couler" un filet d'époxy pour assurer une bonne fixation de la pièces aux endroits stratégiques...
Il n'y a qu'à partir de cette étape là que le Karman a commencé à conserver sa forme si on enlevait l'aile !
Voilà le résultat fini :
Comme le balsa plume de 1mm est TRES fragile, j'ai fais quelques renforts internes en dépron et comme ça ne suffisait toujours pas... J'ai fini par tout noyer dans de l'enduit à reboucher Pollyfila pâte légère dilué à l'eau. Au final, une fois sec ça ne pèse qu'une poignée de grammes et la pièce est considérablement plus solide.
Ajustage de la verrière :
Confection des saumons en balsa léger :
Fabrication de nouveaux radiateurs d'intrados - en balsa dur - puisqu'ils serviront de "patins" lors du retour au sol - et début d'entoilage de l'aile au papier Kraft pour protéger la surface lors des atterrissages :
J'ai du revoir en suite la taille de la trappe d'accès supérieure car celle que j'avais prévue initialement était trop petite et m'obligeait à démonter l'aile pour pouvoir changer de batterie :
Du coup... il a fallu renforcer le fuselage par entoilage au Kraft sur des zones critiques qui avaient perdu de leur rigidité :
Et, bien entendu, refaire un nouveau capotage supérieur...
Depuis 2014 qu'il était remisé, l'entoilage commençeà se décoller par endroit donc je vais encore avoir pas mal de taf pour reprendre tout ça, y compris une grosse séance de mastico-ponçage pour essayer de lisser l'épaisseur du papier Kraft sur les zones entoilées du fuselage avant de pouvoir le mettre en peinture...
En attendant, l'aile a reçu son gris clair sur l'intrados :
et une première couche de Gris moyen sur le dessus :
A suivre...
Pascal c.- Messages : 11
Date d'inscription : 19/03/2020
Reprise du chantier Spitfire Mk XVIe
Salut à tous !
Attaqué il y a près de 10 ans, j'avais mis de coté ce projet de construction d'un Spitfire Mk.XVIe faute de motivation à résoudre les nombreux problèmes qui s’enchainaient lors de sa réalisation. Je m'était dis qu'un jour peut être j'aurai la patience de le ressortir et de le terminer...
Et puis voilà... On vient de nous annoncer au moins 4 semaines de confinement de plus. Le projet Piper Cub est terminé. Pleins d'idées et d'envies de nouvelles constructions mais... L'espace de stockage du garage est saturé et puis... 4 semaines c'est long quand on attend mais c'est aussi très court s'il faut fabriquer une nouvelle machine de A à Z. Alors à situation exceptionnelle... C'était l'occasion ou jamais, J'ai décidé de me remettre à travailler sur le Spit.
Ses premières pièces sont nées en mai 2010 :
J'avais envie d'expérimenter une construction traditionnelle "façon bois" mais faite en dépron, matériau que je découvrais à l'époque.
J'avais trouvé sur le forum RcGroups une technique de construction "en croix" qui me paraissait chouette et que je voulais essayer :
La construction de l'ossature est relativement rapide
Puis on coffre le fuselage par tronçons :
La structure de l'aile juste avant le collage du coffrage d'extrados :
Et la première mise en croix "à blanc" pour voir à quoi ça ressemble :
Comme pour toute aile elliptique, on passe par un bord d'attaque en lamellé-collé
Attaqué il y a près de 10 ans, j'avais mis de coté ce projet de construction d'un Spitfire Mk.XVIe faute de motivation à résoudre les nombreux problèmes qui s’enchainaient lors de sa réalisation. Je m'était dis qu'un jour peut être j'aurai la patience de le ressortir et de le terminer...
Et puis voilà... On vient de nous annoncer au moins 4 semaines de confinement de plus. Le projet Piper Cub est terminé. Pleins d'idées et d'envies de nouvelles constructions mais... L'espace de stockage du garage est saturé et puis... 4 semaines c'est long quand on attend mais c'est aussi très court s'il faut fabriquer une nouvelle machine de A à Z. Alors à situation exceptionnelle... C'était l'occasion ou jamais, J'ai décidé de me remettre à travailler sur le Spit.
Ses premières pièces sont nées en mai 2010 :
J'avais envie d'expérimenter une construction traditionnelle "façon bois" mais faite en dépron, matériau que je découvrais à l'époque.
J'avais trouvé sur le forum RcGroups une technique de construction "en croix" qui me paraissait chouette et que je voulais essayer :
La construction de l'ossature est relativement rapide
Puis on coffre le fuselage par tronçons :
La structure de l'aile juste avant le collage du coffrage d'extrados :
Et la première mise en croix "à blanc" pour voir à quoi ça ressemble :
Comme pour toute aile elliptique, on passe par un bord d'attaque en lamellé-collé
Pascal c.- Messages : 11
Date d'inscription : 19/03/2020
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